La maison individuelle déclenche toujours plus de séduction auprès des acheteurs. Ils en font désormais leur lieu de vie de prédilection. Découvrons toutes les qualités qu’elle doit présenter afin d’entretenir la passion pour longtemps avec ses nouveaux occupants !
Avec la crise sanitaire, la maison fait de l’œil aux acheteurs. Pour attirer tous les regards sur son bâti de rêve, elle met en avant son confort et son cadre de vie. Tandis que son espace intérieur permet de s’étendre, son extérieur invite à se détendre.Autant de qualités qui en font le type de bien préféré des Français. Reste à définir les bons critères de recherche pour que cette maison se révèle être une belle acquisition.
Critère n°1 : L’ATTRACTIVITÉ
Comme toute belle rencontre, un bien immobilier déclenche souvent un coup de cœur ! Pour les lignes architecturales qui le caractérisent ou pour l’ambiance qui s’en dégage, il faut que les futurs occupants y voient un cadre de vie rassurant et plaisant. Ce ressenti, il tient tant des qualités intrinsèques de la maison que du cadre paysager qu’offre le jardin.
Une sage précaution consiste à ne pas céder à l’emballement et prendre le recul nécessaire pour décider ou non de poursuivre l’aventure. Aux critères plutôt subjectifs doit s’ajouter la prise en compte de quelques éléments plus objectifs que nous exposons ci-après…
Critère n°2 : L’ACCESSIBILITÉ
Voilà un élément très important qui repose sur la qualité de l’emplacement. C’est un critère déterminant dans la valorisation d’un bien immobilier. Il importe en effet qu’il se situe à proximité des commerces, écoles, maison de santé, réseaux de transport… pour garantir un maximum de commodités. Plus le bien va limiter l’usage de la voiture pour accéder à des services et plus il va procurer d’agréments au quotidien. Autre point important, il convient aussi de s’assurer que les voies d’accès à la maison assurent une circulation aisée.
Critère n°3 : LA SOBRIÉTÉ
Dès sa mise en vente, un bien fait l’objet d’un diagnostic de performance énergétique – DPE – qui vise à déterminer sa classe énergie. Évalué par des lettres allant de A à G, ce diagnostic tient compte à la fois de la consommation primaire en kWh/m2 .an et des émissions en kgCO2/m2 .an. Des données très importantes puisqu’elles vont tenir compte des dépenses de chauffage, du niveau d’isolation… qui impactent directement le coût de fonctionnement de la maison. Pour optimiser son rendement énergétique, des travaux peuvent s’envisager à moindres frais grâce au dispositif » Ma Prime Rénov « . Il s’agit d’une aide de l’Anah pour réaliser des travaux et accordée en fonction du niveau de ressources.
Critère n°4 : L’ÉVOLUTIVITÉ
La maison répond aux besoins du présent mais pas forcément à ceux du futur… En effet, si la famille s’agrandit, il faudra peut-être envisager une extension. Cela suppose que les combles soient aménageables ou que le terrain présente les droits à construire nécessaires.
Des précautions que le notaire prend soin de vérifier au moment de la rédaction de l’avant-contrat. De même, la mise en œuvre de travaux importants comme la création d’ouvertures, la démolition de cloisons… doit se dérouler en toute sécurité. Il convient de se rapprocher d’un professionnel du bâtiment pour le vérifier et en faire chiffrer le coût.
Critère n°4 : LA TRANQUILLITÉ
Si la maison séduit de plus en plus d’urbains, c’est parce qu’elle procure un cadre de vie bien plus reposant, à condition bien sûr de veiller à la qualité de l’environnement.
Cela suppose d’éviter les nuisances provoquées par un axe routier trop passant ou la présence de zones d’activités au rythme trépidant… Il importe aussi de s’informer sur les éventuelles constructions qui pourraient voir le jour à proximité au point de masquer une belle vue… Là encore, le notaire prend soin de s’informer sur les projets en cours auprès des services de l’urbanisme.
Autant de précautions à prendre pour que l’achat de sa maison débouche sur une belle histoire !
Christophe Raffaillac