Le neuf attire plus d’un acheteur ou investisseur pour son confort, sa sécurité, ses aménagements… Mais beaucoup de personnes pensent que c’est inabordable. Erreur ! Il existe en effet des » astuces » pour acheter dans le neuf à un prix tout à fait abordable.
Empruntez à 0 %
Le Prêt à taux zéro est une aubaine pour les primo-accédants aux revenus modestes ou intermédiaires qui souhaitent acheter leur première résidence principale dans le neuf.
Ce coup de pouce nancier, sans intérêt à rembourser, viendra fort avantageusement compléter un prêt «classique» (prêt conventionné, prêt action logement, prêt épargne logement…) et nancer jusqu’à 40 % de votre future acquisition ou construction (dans la limite de 130 000 euros). Comme pour un autre prêt, votre banque étudiera au préalable votre dossier et votre profill. Le PTZ n’est pas attribué d’offfice à chaque demande.
Soumis àcondition de ressources du l’emprunteur, le PTZ n’est accordé que dans les zones qualifiées de «tendues».
Profitez de toutes les aides complémentaires existantes
À côté des grands classiques (PEL et PTZ…) il existe de nombreuses autres possibilités de financement pouvant vous aider à boucler un budget un peu serré. Il n’est pas possible de les aborder toutes en détail ici. Prenons pour exemple :
– le prêt action logement pouvant être accordé aux salariés des entreprises privées employant au moins 10 salariés. Il peut nancer jusqu’à 30 % du coût de l’opération
– le prêt d’accession sociale. Ce prêt accordé sous conditions de ressources peut nancer la totalité du prix de l’acquisition
– les aides locales émises par les communes, départements ou régions ne sont pas à négliger. Ces aides sont souvent soumises à conditions de ressources et leur modalités d’attribution peut varier d’une collectivité à l’autre. N’hésitez pas à vous renseignez auprès de ces instances ou auprès de l’ANIL.
Réservez votre logement au bon moment
Un nouveau programme immobilier va bientôt sortir de terre. Et en plus, dans le secteur qui vous convient. Sautez sur l’occasion pour réserver votre appartement. En effet, lors des lancements de programmes, des conditions de vente attractives sont proposées aux tout premiers acquéreurs (prestations gratuites, interêts intercalaires offerts…). À l’inverse, les fins de programme (ou » queues de programme « ) peuvent elles aussi être fort intéressantes. À la fin de la construction et de la commercialisation, il peut arriver qu’un ou deux appartements n’aient pas trouvé preneur. Ces » invendus » coûtant cher au promoteur, il est préférable qu’il les vende vite, quitte à baisser les prix. Que ce soit en début ou en fin de programme, il peut y avoir de belles opportunités à saisir.
Choisissez votre étage
Cela peut paraître anecdotique mais ne l’est pas tant que cela. Acheter en rez-de-chaussée ou en rez-de-jardin n’est pas la première chose qui vous viendrait à l’esprit. Crainte du bruit et d’être vu des passants, peur des cambriolages plus faciles… voilà quelques-unes des idées reçues qui font fuir acheteurs et investisseurs. Non seulement ce n’est pas prouvé, mais en plus, les logements de ce type font l’objet de toutes les attentions pour qu’ils soient plus attractifs (petits jardins, haies séparatives…). Si l’immeuble n’a pas d’ascenseur et que vous avez du mal à monter les escaliers ou que vous avez un animal de compagnie, c’est la solution idéale. Et en plus, vous ne payerez pas de charges liées à l’entretien de l’ascenseur. Vous êtes encore sceptique ? Dernier argument : vous pouvez espérer une décote du prix entre 20 et 40 % par rapport aux autres logements en étage. Alors qui dit mieux ? Une vraie aubaine surtout si votre budget est un peu serré.
Optez pour la location-accession
La location-accession permet aux ménages aux revenus modestes de devenir propriétaires du bien qu’ils occupent en tant que locataires. Avantages de la formule : une TVA réduite, l’exonération de la taxe foncière pendant 15 ans, pas d’intérêts intercalaires. Bref, de belles économies à la clé. La procédure d’achat est particulière puisqu’elle se déroule en 2 temps. C’est un peu le principe d’une location avec option d’achat pour une automobile. Mais là, il s’agit d’un logement. Durant la période de location, le futur propriétaire verse une redevance qui comprend le loyer pour occuper le logement et la part d’acquisition qui permet de constituer l’apport demandé au moment de l’acte de vente définitif.
Découvrez l’habitat participatif
Ce concept très prisé chez nos voisins de l’Est (Norvège, Allemagne…) commence à pointer le bout de son nez en France depuis que la loi Alur lui a donné un cadre juridique. Le principe est simple : plusieurs foyers se regroupent pour construire ensemble un projet immobilier composé d’espaces privés (les logements) et d’espaces communs (jardins, buanderie…). Tous participent à la conception de l’immeuble et au choix des matériaux. Une fois l’immeuble construit, ce sont les habitants qui gèrent eux-mêmes le bien. La mutualisation des ressources des foyers participants et les prises de décision communes permettent une réduction des coûts de construction et de fonctionnement.
Surveillez les enchères immobilières notariales
Un divorce où personne ne s’entend et ne veut faire de concessions, une succession où tout le monde se déchire… et le bien finit souvent dans une vente aux enchères. Aussi triste cela soit-il, le proverbe » le malheur des uns fait le bonheur des autres » s’applique encore une fois dans ces situations. Vous pouvez tomber sur une perle rare et à un prix défiant toute concurrence. Mais attention, la vente aux enchères vous séduit, ne vous emballez pas trop vite. Qui dit vente aux enchères dit paiement à disposition. Contrairement à une vente classique, il n’y a pas ici de condition suspensive si vous n’obtenez pas votre crédit. Alors calculez bien votre budget avant d’enchérir.
Marie Christine MENOIRE