L’encadrement des loyers est une mesure qui vise à limiter les hausses excessives des loyers dans les zones où il y a une forte demande de logements. L’idée est d’éviter que les locataires aient à payer des loyers trop élevés, ce qui peut rendre le logement moins abordable. Ce dispositif est reconduit jusqu’en juillet 2024 dans 28 agglomérations en zone dite « tendue ».
En dehors de ces zones sous tension, les tarifs des locations résidentielles non meublées et meublées demeurent libres, sauf pour les habitations classées en catégories F et G selon le diagnostic de performance énergétique (DPE), pour lesquelles des augmentations sont interdites depuis le 24 août 2022 en Métropole.
Le loyer maximum que le propriétaire peut demander pour un logement situé en zone tendue est déterminé par les autorités locales en fonction de plusieurs critères, tels que la taille du logement, son emplacement géographique, sa qualité…
En cas de non-respect de l’encadrement des loyers, le propriétaire peut être condamné à une amende administrative qui peut atteindre 5 000 € pour un particulier et 15 000 € pour une personne morale (une SCI par exemple).
Pour savoir si vous êtes concerné par l’encadrement des loyers, vous pouvez :
- interroger la mairie/la préfecture où se situe le logement ;
- ou consulter le site service-public.fr.