Bienvenue en 2021, 4 voeux immobiliers à formuler

Au menu des bonnes résolutions pour 2021, les projets immobiliers arrivent en bonne position. De belles intentions d’acheter qui, marquées par l’expérience de deux confinements, ne vont pas manquer de se réaliser pour de nombreux Français !

Après le bonheur et la santé, la sécurité arrivera sans doute en troisième position au rang des vœux les plus formulés en 2021 ! Un besoin de protection accru depuis que nous sommes soumis à des risques sanitaires évidents et exposés à un climat terroriste pesant. Cependant, nous devons être confiants dans l’avenir. En effet, il faut faire bloc pour que 2021 tourne la page de ce contexte quelque peu anxiogène qui a caractérisé l’année 2020. Cet avenir meilleur, nul doute que nous allons le trouver dans des valeurs sûres qui permettent d’améliorer le quotidien, de protéger les siens, de se donner plus de moyens… Une sorte d’antidote qui nous permet d’oublier toute la morosité de l’année écoulée et de démarrer 2021 avec plein de nouveaux projets. Cette potion magique, elle se compose essentiellement d’un matériau aussi noble que la pierre.
Que ce soit pour se loger, capitaliser, dégager une rentabilité, se diversifier, découvrons 4 bonnes raisons de faire un vœu à caractère immobilier. Ce dossier vous donne quelques pistes à envisager pour partir du bon pied.

Belle année à tous grâce à votre notaire !

  • Actes signés à distance chez le notaire. La comparution à distance est un nouvel outil de réception pour les actes notariés quand les parties ne peuvent être présentes physiquement à la signature de l’acte.  La profession notariale a donc su s’adapter à la situation sanitaire.

Vœu n°1 : acheter ma résidence principale

La crise sanitaire que nous venons de traverser avec toutes ses conséquences au plan médical, social, moral nous interpelle sur notre façon de vivre. Par exemple, en matière de logement, elle repositionne l’immobilier comme une priorité. Quoi de plus rassurant que de posséder un toit pour être en sécurité et profiter d’un confort douillet. Dans ce contexte, l’achat de sa résidence principale fait partie des vœux les plus chers en 2021, surtout que le secteur semble toujours sous la protection des bonnes fées !
Quelles bonnes étoiles pour acheter ? Les notaires disposent d’un large éventail de biens immobiliers à la vente dans ce magazine et sur le site immonot. Notamment dans les villes moyennes où l’offre présente un bon rapport qualité/prix par rapport aux grandes agglomérations. Il faut prévoir de 150 000 à 200 000 € pour une maison de 5 pièces. Les notaires s’emploient à faire une expertise des biens pour les proposer à leur juste prix. Ce qui évite de les surpayer comme cela peut arriver lorsque la demande est forte !
À ce marché dynamique, s’ajoutent des aides sympathiques pour financer ou rénover un bien. En effet, le prêt à taux zéro profite pleinement aux acheteurs qui s’intéressent à l’immobilier ancien en zone semi rurale dites B2 ou C.

  • Simulation de crédit à taux zéro  : pour un couple avec 2 enfants (soit 4 occupants) qui achète un logement en zone B2, si le coût total de l’opération est de 150 000 €, le montant maximum du PTZ est de 150 000 € x 40 % = 60 000 €.

En plus de ce coup de pouce financier, l’aide à la rénovation énergétique MaPrimeRenov’ donne la possibilité de rendre le bien plus économique et confortable à moindres frais. S’il s’agit de changer mon système de chauffage, isoler ma maison, les murs, combles ou fenêtres, installer une ventilation… cette nouvelle prime se cumule avec les Certificats d’économies d’énergie (CEE), les aides locales et celles d’Action logement. Rendez-vous sur le site www.faire.gouv.fr pour plus d’infos.

  • Démonstration MaPrimeRenov’ :
    un couple avec deux enfants disposant de 30 500 € de revenus et propriétaire d’une maison individuelle dans la Creuse peut prétendre à une aide de 15 900 €. Cette enveloppe permet de remplacer une vieille chaudière fioul par une chaudière à granulés pour un coût total des travaux de 18 000 €.

Vœu n°2 : investir dans l’immobilier

Cette crise sanitaire doit aussi nous amener à nous prémunir contre les aléas que nous réserve l’avenir. Une solution qui repose sur l’immobilier locatif. Non seulement la formule permet de se constituer un patrimoine à crédit mais aussi de compléter ses revenus une fois le bien amorti. De plus en plus de Français s’intéressent à l’investissement, y compris les jeunes.
Pourquoi prendre cette résolution ?
La pierre constitue une valeur sûre, il suffit d’en juger par sa valorisation en 10 ans où les prix ont progressé de 10 % en moyenne. Par ailleurs, les grandes villes font face à un besoin de logements sans précédent. L’arrivée de l’encadrement des loyers à Bordeaux, Grenoble Lyon ou Montpellier en témoigne. L’achat d’un bien destiné à être loué offre de belles perspectives.
De plus, les immeubles de rapport profitent de beaux avantages fiscaux avec le dispositif Pinel dans le neuf et le Denormandie dans l’ancien. Ils autorisent une réduction d’impôt allant jusqu’à 21 % du prix du logement à condition de le louer 12 ans. Dans l’ancien, il faut que les travaux de rénovation représentent 25 % du coût total du projet.

  • Cas chiffré : pour l’achat d’un logement ancien de 150 000 € avec 50 000 € de travaux, l’aide se chiffre à 42 000 € pour une location de 12 ans, soit 3 500 € de déduction par an.
  • Faut-il vendre ou acheter en priorité ?? Actuellement, il peut s’avérer judicieux d’acheter en premier des biens qui ouvrent la voie à des négociations. Cela redonne la main aux acheteurs surtout lorsque les vendeurs ne peuvent différer leur cession.
    C’est du moins ce que semblent penser 25 % des correspondants notaires à la Tendance immonot du marché dont les conseils s’orientent dans cette direction alors qu’ils n’étaient que 7 % fin août.
    Source : Tendance immonot du marché – 11/20

Vœu n°3 : rentabiliser ma maison

Face à la crise économique qui nous touche tous, les pistes pour se reconvertir méritent d’être explorées. Encore plus pour les propriétaires de biens situés dans les secteurs touristiques. La location saisonnière d’un bien immobilier peut constituer une belle activité dans un contexte où les touristes retrouvent de l’intérêt à voyager sur le sol français…
Quelle opportunité en 2021 ?
Cette attractivité pour nos territoires doit amener à s’interroger sur l’opportinité de créer des chambres d’hôtes par exemple.
Une petite étude de marché s’impose au préalable pour se positionner avec une offre séduisante. N’oublions pas que la maison doit disposer d’un nombre suffisant de pièces car chaque chambre donne accès à une salle d’eau et à des toilettes. Il faut aussi réserver une décoration de bon goût. Comme il n’y a pas de classement officiel pour les maisons d’hôtes, l’adhésion à un label s’impose pour rassurer les client. Selon les Gîtes de France, une maison d’hôtes de deux chambres réalise en moyenne 18 590 € de chiffre d’affaires annuel.
Le statut juridique de micro-entrepreneur est tout à fait adapté pour un chiffre d’affaires annuel inférieur à 72 500 € pour de la location meublée. Il facilite la création d’entreprise en allégeant les formalités de gestion avec une adhésion gratuite en ligne sur autoentrepreneur.urssaf.fr. Il faut déclarer son activité à la mairie en utilisant le formulaire Cerfa n° 13566*03.

  • Exemple de reconversion : cette cadre supérieure dans une grande entreprise a quitté son poste pour ouvrir des chambres d’hôtes dans une bâtisse dans le cœur historique de la ville de la Réole en Gironde (33) confie :
    « Un travail exigeant, mobilisant des compétences anciennes et nouvelles… pour un épanouissement allant au-delà de mes espérances ».
    La propriétaire présente sa maison La Parenthèse sur www.laparenthese-lareole.fr

Vœu n°4 : diversifier mon patrimoine

Aux côtés des investissements traditionnels, figurent des biens immobiliers qui méritent le détour, à l’instar des commerces et parkings. De plus, leur gestion aisée s’accompagne d’une bonne rentabilité.
Des occasions à saisir ? Le parking, voilà un investissement qui permet d’être bien garé puisque le ticket d’entrée se situe en moyenne à 23 000 € (source Dossier Familial) pour une rentabilité brute approchant les 10 %. S’il s’agit d’un garage fermé, le prix d’achat grimpe d’environ 20 %. Dans ce cas, il convient d’être attentif à la hauteur des portes, les dimensions de l’emplacement pour loger des véhicules, comme des SUV ou 4×4. Si ce type de bien supporte les charges de la copropriété, le bail de location donne lieu à une grande souplesse dans sa rédaction car les règles relatives à la location d’appartement ne s’appliquent pas. Quant aux loyers, ils se situent à environ 80 € pour une place de parking dans les métropoles, et plutôt 100 € à Paris. Box et garages se louent 25 % de plus.

  • Côté fiscalité : les revenus issus d’un parking ou garage sont imposables et doivent être déclarés comme des revenus fonciers. Si les loyers annuels n’excèdent pas 15 000 €, c’est le régime du micro-foncier qui s’applique !

De bonnes affaires dans les services ? Avec les résidences services pour les seniors, les étudiants ou les résidences d’affaires, le meublé présente de l’intérêt. Grâce au statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP), l’investisseur bénéficie d’une fiscalité attractive liée au dispositif Censi-Bouvard :

  • une acquisition dans une résidence services permet de récupérer la TVA de 20 % ;
  • jusqu’au 31 décembre 2021, le dispositif Censi-Bouvard donne lieu à une réduction d’impôt de 11 % du montant du bien (frais de notaire inclus) sous conditions.

Comme les recettes en LMNP ne doivent pas excéder 23 000 €, c’est le régime du micro-BIC qui s’applique. Un abattement permet de déduire 50 % des sommes perçues de l’impôt sur le revenu.
Par ailleurs, cette formule apparaît idéale pour se décharger de tous les soucis inhérents à la gestion locative.

  • Que rapporte une location de type Airbnb ? 90 % des loueurs  sont des particuliers et 79 % d’entre eux ont juste un seul bien. Mais cela signifie que 10%  des hôtes sont des professionnels et que 21%  des hôtes proposent plusieurs biens à la location.
    Le revenu annuel moyen des hôtes (ayant enregistré au moins une location effective) avoisine les 6 500 € sur douze mois à fin septembre 2020, soit 544 € par mois. Cela correspond par ailleurs à 68 nuitées par an en moyenne.
    Source : www.lavieimmo.com

Christophe Raffaillac